Restauration des arrières-mangroves de Soulou, Dzoumogné et la Baie de Bouéni

Renforcement de la résilience des arrière-mangroves de la Baie de Soulou, Dzoumogné et Bouéni.

Zone d'action

Mayotte

Historique de la démarche

Les arrière-mangroves de Mayotte sont classées « En Danger Critique » (CR) sur la liste rouge des écosystèmes de l’UICN. La plupart de ces forêts et prairies marécageuses ont en effet été largement transformées en zones de cultures, ou ont été directement remblayées et urbanisées. Cet écosystème est désormais réduit à l'état de relique sur les côtes mahoraises.

Présentation du projet

Leur restauration est essentielle tant pour la faune et la flore exceptionnelles qu'elles hébergent, que pour les services écosystémiques qu'elles assurent. La restauration de ces arrière-mangroves contribuera aussi à préserver et renforcer la résilience des mangroves, notamment face aux cyclones, en jouant un rôle de zone tampon entre les espaces urbanisés ou cultivés et la mangrove.

57 %

des mangroves nationales font l'objet de mesures de conservation (gestion)*

points chauds

C'est le nombre de zones (dites "hotspots") de la biodiversité que la France compte parmi 35 référencés dans le monde par les scientifiques*

20 %

seulement des écosystèmes remarquables sont dans un état de conservation favorable*

Enjeux pour l'écosystème

Les arrière-mangroves sont des espaces de marais maritime qui font la transition entre la mangrove proprement dite et la terre ferme. Elles sont composées de trois habitats principaux : les tannes, les pré-salés et les forêts d’arrière-mangrove.

En 2010, le Conservatoire Botanique National de Mascarin (CBNM) a estimé que les arrière-mangroves recouvraient 240 ha du territoire mahorais. A priori ce chiffre a drastiquement diminué en 13 ans.

*Source : Observatoire national de la biodiversité